De 2020 à 2023, la terre a connu un temps ou plus rien n'a été à la fin de ce cycle comme avant. Une transition qui oblige l'homme à entrer dans une nouvelle conscience et à faire face à ses propres bagages intérieurs mais surtout au sens de son existence. La planète sur laquelle nous vivons est une entité vivante, consciente, qui évolue et en train de passer d'un plan de conscience à l'autre. Pour le commun, ces mots n'ont pas de sens. Mais pour tous les peuples qui ont un contact intime à la terre Mère, ils savent que le monde crée par nos pensées est illusoire. La nature est impactée par nos actes, par nos pensées alors il nous est apparu nécessaire en 2019 (pendant le vide de mouvements créé par les confinements de proposer plus que de simples rencontres, il nous est apparu sensé de proposer un véritable accompagnement sur 3 ans à ceux qui voulaient participer à une meilleure prise en charge de leurs actions et de leur impact dans le monde par la compréhension des lois de la vie. Quand le cœur aspire à faire du bien à la terre, celle-ci nous guide et nous invite au dialogue. De ce dialogue est née une formation "les piliers du vivant" et les personnes qui ont participé avaient à cœur de faire du bien au monde d'une façon ou d'une autre, à cœur de renouer le dialogue avec la Nature et d'agir pour et avec elle.
Cela implique alors de se connaitre et de se responsabiliser dans notre rapport au monde, d'essayer d'être plus en paix avec soi pour commencer. Nous avons donc proposé une véritable période de transformation et de collaboration afin que ceux qui le souhaitaient puisse sentir et appréhender la vie avec plus de largeur de vue.
Nous avons donc commencé par la base et notre rapport à la terre Mère à l'extérieur comme à l'intérieur puis une nouvelle rencontre a mis l'eau au centre de notre dialogue avec l'expérimentation de l'eau en nous. car nous en sommes composé à 75% tout de même. Le rapport à l'eau est capital et nous devrions aujourd'hui essayer de l'entendre et la purifier afin de remettre de l'ordre dans le monde.
Et ainsi de suite, nous avons déstructuré l'ancien et mis en place une façon plus légère et libérée de considérer chaque niveau de l'être de la Terre au ciel. La collaboration avec le vivant a été au centre de ces trois années de formation et le dialogue a pris pleinement sa place au sein de nos rencontres.
Peu à peu les transformations s'opèrent et le monde intérieur change au profit de plus de sens et de connaissance au sens vrai du terme on pas comme accumulations de savoirs intellectuels mais en terme de co-naitre c'est à dire naitre avec, fusionner avec l'essence des choses et le tout.
Nous avons bêché, débroussaillé intérieurement à l'image du jardinier qui cultive sa terre et nous avons semé de nouvelles graines d'amour et de lumière qui pousseront en fonction de comment chacun les cultivera.
Nous avons appris à honorer le vivant, à vivre le sacré mais aujourd'hui le temps de la transition est achevée. Et en cette année 2024 nous vivons une sorte de solde de tout compte. Nous avons à faire face à ce qui doit être traité en profondeur et une forme de pression nous pousse à ne plus fuir ce qui est là et à prendre en charge ce qui nous incombe.
Ceux qui avaient signés pour suivre cette formation s'était engagés à prendre la pleine responsabilité de leur rapport au monde et surtout à collaborer avec le vivant. A comprendre et intégrer de nombreuses données comme celle qui consiste à connaitre la vie et ses lois. Quand rien ne nous a préparé dans nos éducations respectives à connaitre la vie et ses règles, on tâtonne en cherchant à l'aveugle. Mais LA NATURE est le livre de ces lois et se mettre à son écoute est la seule chose à faire pour retrouver le sens de nos vies.
Eventuellement écouter aussi les nombreuses voix qui sont aussi parfois celles d'humains qui ont compris la valeur de ses enseignements. Enseignements mis à disposition dès lors que l'on observe et écoute ou que l'on marche en silence en forêt, que l'on danse et chante avec l'eau ou que l'on suit l'air qui circule dans nos poumons ou qu'on écoute le feu crépiter. Mettre de la conscience sur le vivant c'est entrer dans un tout nouveau monde qui existe pourtant depuis toujours. Aujourd'hui il est urgent de prendre conscience de notre responsabilité collectivement afin que chacun puisse agir en connaissance de cause.